Ca y est, nous avons fait nos bagages pour plus de 3 mois d’itinérance : Paris, Bordeaux, Paris, puis départ pour San Francisco, Papeete, Collanghatta… 3 mois sous une météo estivale voire tropicale, avant de rentrer à Paris en plein hiver.
En terme de bagages, on s’en sort (très) bien : 2 valises à roulettes format cabine étendu, 1 duffle bag de 80L, 2 sacs de trek de 60L et 50L et un sac 30L. Et une valise restera à Paris pour notre retour en plein hiver le 15 janvier 2026.
Après le départ de Annecy le 1er octobre, nous posons nos bagages à Villiers, chez Patrick et Florence, avant de reprendre un train pour Bordeaux pour voir Margot, JB, Django le chien, Abdel-Carotte-Jérôme-Pinou le lapin, Muscu le chat et…Lila, notre cousine/nièce toute neuve, née le 9 septembre.
Maël : J’ai réussi à porter Lila et à l’endormir dans le canapé. J’ai joué au foot sur un terrain près de chez Margot. Il a fait beau. On a joué à des jeux : au baby-foot, aux 7 familles et à Dixit avec Panou et Manou; à Dans ma vallée avec Margot et maman. J’ai promené le chien et Lila. Ce matin, on a pris le petit déjeuner dans un restaurant.
Après 2j à se remémorer le rythme propre à un nouveau né, nous remontons à Paris délestés des cadeaux de naissance et re-lestés de divers formats de cannelés pour faire le tour des amis et de la famille avant le grand départ : Bertrand et Mikaël, avec un passage à la BNF et son globe de 1681 réalisé pour Louis XIV avec les éléments géographiques de l’époque (Hello Nouvelle-Hollande, on arrive !) et Thibaud, Fei, Louis et Arthur (qu’on découvre, à 1 an 1/2…il était temps !). Dimanche, diner familial avec la présence de Flora, Clothilde, Jean-Raphaël, ainsi que Line et Alex, avec balade au parc du Tremblay avant la pluie.
De lundi au mercredi, avant le départ, on reste à Villiers pour avancer sur le travail scolaire, réorganiser/finaliser les bagages et…profiter ! Ca a été l’occasion d’une raclette à Montreuil avec Ele, JD, Auguste, Félix et Colette, mais aussi d’apprendre à changer une roue de voiture crevée (pour Maël), de cuisiner, créer des autocollants et même faire un aller-retour à Lille pour Guillaume, pour mettre la maison en mode « hiver » avant le grand départ. Maël en profite aussi pour téléphoner à ses ami(e) : Nils, Wèlisané, Anahid et Auguste. De loooongues conversations, et l’occasion de lui expliquer qu’avant on payait le téléphone à la minute utilisée (et d’évoquer les cabines téléphoniques à cartes).
Aujourd’hui je suis allé aux Archives départementales de Annecy (74) (pour les journées du patrimoine 2025).On m’a expliqué comment faire pour garder le papier sans l’abîmer, et s’il est abîmé, comment le réparer. Nous avons touché un liquide, c’était une sorte de colle pour protéger le papier (une fois qu’il a été nettoyé de sa colle d’origine). La conservatrice/restauratrice nous a montré comment enlever les saletés des papiers : nous avons pris des sortes de gomme en plus puissantes. Un autre type de gomme s’appelait une chaussette. Après on a mis une sorte d’alcool (de l’éthanol) pour détendre les fibres du papier. Ensuite nous l’avons mis 5-10 min dans le l’eau chaude, sur une feuille d’intissé pour faciliter sa manipulation. Puis après le séchage, nous avons mis une sorte de colle pour la protéger.
Le mois de septembre s’est déroulé tranquillement.
Tout d’abord l’école a démarré pour Maël, le 1er septembre. De façon un peu cahotique au départ comme ses parents étaient partis en trek, mais cela s’est résolu dès la deuxième semaine de septembre. Maths, français, anglais un peu chaque jour, entrecoupés d’activités manuelles (gâteau aux chamallow, vendanges), des jeux dans le jardin (fléchettes, piscine) ou encore de jeux de société. Le bon moment pour prendre le pli de l’école en famille, et de prendre un peu d’avance avant le départ pour des contrées lointaines.
Et pendant que Maël étudie, l’autre parent profite de la météo de septembre pour prêter main forte aux travaux agricoles de saison : récolte de poires et pommes dans les plantations de Féchy et du Noiret (parfois accompagnés de Sophie), et vendanges aux Vignes de Féchy.
Les week-end sont consacrées à voir les amis et la famille : Bivouac à Lancrans, dans le jardin (avec barbecue – saucisses, pain indien, chamallow), week-end à Annecy pour voir Romain, Laura, Tom ainsi qu’Amandine, Alex, et pour faire la connaissance de Paul, journées du patrimoine à l’atelier de restauration-conservation des archives départementales de Haute-Savoie ou encore dernière baignade au lac avant la vague de froid (vivement Tahiti !!). Fête familiale ses Tissot à la ferme de Troinex et Vogue à Cruseilles également, avant de faire les bagages pour le départ pour Paris le 1er octobre (avant le grand départ le 8 octobre).
Aux archives départementales on a découvert par hasard le sens du mot Sabbatique : il s’agit du septième jour de la semaine dans la religion juive (le fameux Sabbat). En France ce congé est autorisé après 6 ans de travail, et tous les 6 ans (il s’agit donc de la septième année), ça fait sens…on peut donc recommencer dès 2032 !!!
Septembre a été un beau mois pour faire la bascule entre Lille/le travail et les vacances/le congé sabbatique, et s’adapter à l’instruction en famille. Prochaine étape : un passage par Paris et Bordeaux pour saluer les amis, la famille et Lila, la dernière venue de la famille Tissot, avant le décollage le 8 octobre pour un retour…le 15 janvier 2026.
Mardi j’ai ramassé mes deux premières poires et ma tante a accouché d’une petite fille. Mercredi j’ai reçu une tablette. Jeudi, j’ai vendangé du raisin, j’ai rempli trois bonnes caisses. Samedi je vais dormir chez ma cousine. Dimanche on va à la fête de Troinex voir mes cousins, voir des vaches et des chèvres. Plein d’autres enfants et adultes. La fête de Troinex est une fête dans une ferme.
Après 1 jour d’école pour Maël (c’est la rentrée scolaire après tout !), nous sommes partis en trek, accompagnés de Clothilde (une soeur de Guillaume) qui a pris 6 mois de disponibilité dans son internat de médecine. Au programme : le tour des glaciers de la Vanoise (ou ce qu’il en reste) en 4 jours.
J1 – Mardi 2 septembre
Départ à 14h de Pralognan-la-Vanoise, en Savoie, avec respectivement 12kg, 13kg et 17kg sur le dos. Tente, matelas, sacs de couchage, 2L d’eau/personne, des couches chaudes et imper et du change pour le soir.
1100 D+ / 11km / 3h
Après une belle montée (il faut bien monter au départ) en suivant le GR55 (« de Tignes à Modane ») nous rencontrons le Lac des vaches, jolie « flaque » traversée par le sentier. Puis nous attaquons une zone rocailleuse sous La Grande Casse, le point culminant de Savoie (3855m) sur le sentier emprunté depuis les années 1800 par les pèlerins et les marchands qui étaient guidés l’hiver par de grands piquets en bois encore présents. Nous croiserons ensuite une dizaine de marmottes bien grasses, pour la plus grande joie de Clothilde, qui rencontre ainsi un « animal légendaire ». Il est aussi possible qu’on ait aperçu un gypaète (un vautour typique des Alpes) mais sans certitude. Enfin nous arrivons au refuge du col de la Vanoise (en bois) et au refuge Félix Faure (en pierre), refuge historique datant de 1902). Il s’agit apparemment du plus gros refuge de France, en nombre de nuitées. La nuit se fera dans l’ancien refuge (bivouac interdit ici) à plus de 2500m.
Départ au parking du bouquetinÇa grimpe !Traversée du lacRencontre de la 3ème marmotteArrivée au refuge du col de la vanoiseOn repart !
J2 – mercredi 3 septembre
Après une nuit en dortoir correcte pour certains, pas pour d’autres, direction le refuge de l’Arpont (2309m) pour une étape tranquille: 6h 11km 450D+
Il s’agissait d’un chemin en balcons, assez technique (beaucoup de pierres sur le chemins, on a beaucoup regardé nos pieds malgré le peu de dénivelé). Lac long, Lac rond, lac en forme de cœur, traversée de cours d’eau, vue sur le refuge d’ « Entre deux eaux »… beaucoup d’eau pour cette journée, avec 2 magnifiques cascades à proximité du refuge de l’Arpont, qui berceront notre nuit en tente (et peuvent provoquer des hallucinations auditives du type « oh noooon, il pleut » au milieu de la nuit). Nous avons aussi admiré la Grande Casse (sous un autre angle), la pointe Matthews, le glacier de la Grande Motte (qui est situé au sommet de Tignes, les skieurs connaissent) et les pointes de Pierre Brune.
Au niveau de la faune, nous avons vu un vol de chocards, qui couinent un peu comme Loop (« mrrrou mrrou »), 2 aigles et 4 chamois pas farouches (qui sont en fait de jeunes bouquetins, après analyse des photos). Une seule marmotte aujourd’hui, à proximité du refuge.
On aura mis 6h (5h annoncées, Chloé en a profité pour faire une sieste le midi) malgré la faible distance, du fait de la technicité du chemin.
Le refuge de l’Arpont est grand (110 couverts ce soir-là) avec une très belle terrasse et un bon petit dej (ainsi qu’un kir servi en apéro au diner). Les douches à l’eau chaude se facturent 4€ les 10L (contre 2€ les 3 min au Col de la Vanoise). 1 jeton nous aura suffit pour laver 3 personnes !
Première nuit en bivouac, sur un bel emplacement.
Départ !Lac rondLa grande Casse, vue du refugeLac des LozièresClothilde est sur cette photo !Un glacier de la VanoiseBouquetin !Arrivée au refuge de l’Arpont
J3 – jeudi 4 septembre
Refuge de l’Arpont- Refuge de la Dent Parachée (2500m). 7h 18km 950D+
Grosse journée en prévision, et la pluie est annoncée pour l’après-midi. On se lève donc à 6h15 pour partir tôt… nous serons interrompus 30 minutes après le départ par un troupeau de 1500 moutons et chèvres se déplaçant d’un alpage à l’autre avec leurs 4-5 patous, 2 chiens de berger et 2 bergers ! On recroisera un autre troupeau dans un alpage plus tard sur le trajet. Au programme de la journée également : 4 edelweiss, 1 trailer (Clothilde coche un autre objectif sur sa liste), et sur l’arrivée des marmottes, des chocards et 1 aigle. La journée nous a vu contourner la Dent Parrachée, surplomber le village de Termignon, et finalement arriver en traversant la station de ski de Aussois. On aura échappé à la pluie et à l’orage qui ont fini par arriver vers 17h, juste après notre plantage de tente, dernière épreuve de la journée. On aura bien marché, départ à 7h40, arrivée à 14h30.
L’après-midi on fait connaissance d’autres randonneurs croisés sur le chemin : Lulu et Gratien, Hugo, Loïc, Garance, Louise ou encore Alain, et on tue le temps avant le repas à coup de Tarot et parties de Skyjo. Guillaume profite aussi du sauna du refuge ! (ici les douches c’est 2€ si on s’en sert, mais on fait l’impasse, le gant de toilette fera l’affaire).
Demain, réveil de nouveau à 6h15 pour espérer déposer Clothilde à la gare de Chambéry à 17h. On va se coucher sous la pluie, et le vent soufflera fort une partie de la nuit.
Départ de l’ArpontInterruption par des moutonsBeaucoup de moutonsBeauuuuucoup de moutonJe suis beeeeerduOn repartTraversée d’un éboulisEncore des moutonsOn redescend vers AussoisPlan d’Amont et plan d’Aval, les lacs de barrage d’AussoisArrivée au refuge !
J4 – vendredi 5 septembre
Dernier jour ! Refuge de la dent Parachée -> Pralognan, par le col d’Aussois. 640D+, 19km et beauuuucoup de descente au programme.
Après une nuit sous tente bofbof sous la pluie et des rafales de vent, on se lève dans le froid. Une couche de givre recouvre la tente, et une mer de nuage nous cache la vallée…mais nous on est sous le ciel bleu ! Départ pour la dernière étape.
On attaque la descente vers le fond d’Aussois avant d’attaquer le col d’Aussois avec une montée bien bien bieeen sévère comprenant l’intégralité du dénivelé positif de la journée. Après une fausse joie à mi-chemin (« oh, le col est là ?… ah non loupé ») on arrive au col 2h après le départ (ce qui est une super perf). La météo a changé, le nuage nous a rattrapé et le grésil se met à tomber…glaglagla . On fait donc l’impasse sur un aller-retour à la Pointe de l’observatoire qui aurait permis de voir le Mont-blanc (par beau temps).
On attaque la descente dans le froid,une éclaircie arrive (tant pis pour la pointe de l’observatoire) et…patatra, Clothilde se fait une entorse de la cheville. Coup de chance, les randonneuses qui arrivent 5 min plus tard, Garance et Louise, sont internes en dermato et cardio, et possèdent une belle trousse de secours. Elles strappent la cheville, shootent clothilde à l’ibuprofene et on recommence à descendre cahin-caha après avoir déchargé son sac dans les nôtres. Deuxième coup de chance, Loïc, un autre randonneur qui était au refuge avec nous, arrive à notre hauteur et prête un bâton à Clothilde. Merci à eux tous (et vive le Tarot pour créer des liens) !! On redescendra jusqu’à un alpage et quelqu’un ramènera Clothilde jusqu’à Pralognan. Ouf ! On finira à pied+stop avec Guillaume afin d’assurer la dépose de Clothilde à la gare de Montmélian à temps le soir même pour un retour vers Paris.
Le soleil s’est levé vers 11h30, facilitant le trajet jusqu’à l’alpage, et les paysages étaient très agréables dont une vue sur les glaciers, à l’arrière-plan des alpages. Mais on en a moyennement profité.
C’était un très beau trek terminé sur un coup de malchance, mais un très beau trek quand même. De beaux paysages et un bon rythme de marche, et surtout plein d’animaux.
Mer de nuage sur le refuge de la dent ParrachéeDépart !Première descenteEt c’est parti pour la montéeOn est au col !Clothilde qui s’accrocheAlpage du RitordArrivée à Pralognan
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Le 29 août 2025 nous fêtions nos 10 ans de mariage (Noces d’Etain). Pour célébrer ça nos amis et nos familles se sont réunis les 30/31 août à Valence.
Sous un très beau soleil (et c’était pas gagné), comme 10 ans auparavant, nous avons profité de l’après-midi en dégustant des smoothies moulinés à la force des mollets, joué au badminton-fléchettes-pétanque et autres Mölky avant de se réunir autour d’un couscous (largement sur-dimensionné) et de finir sur un buffet de dessert avec une pièce montée…pas effondrée cette fois-ci (celle du mariage avait souffert de la chaleur) ! Et le lendemain nous avons terminé les restes autour d’un brunch, avant de rendre en bon état leur jardin à Patrick et Florence.
Ajout via « IA » old school
Une belle façon de finir le mois d’août et d’entamer notre année sabbatique. Merci à tous les présents et pour les absents.. en cette veille de rentrée scolaire de l’année 2025-2026, nous les excusons bien volontiers 😉
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Deuxième semaine, direction Annecy, son lac, et surtout Sylvie et Fred.
Château de Menthon Saint-Bernard
Départ à vélo d’Annecy, direction Menthon Saint-Bernard pour visiter le château : superbe visite, le château et ses jardins sont accueillants, la visite guidée très instructive et le château regorge de petits trésors : tapisseries d’Aubusson très ancienne, tapissant toujours l’une des chambres, incunable de 1497, encyclopédie complète de Diderot et d’Alembert, etc.
On s’est un peu égarés en route pour trouver l’accès piéton, mais ce fut le prétexte à une bonne balade à vélo. Sur le retour, Guillaume en profite pour finir le tour du lac à vélo quand on se dirige vers la plage d’Albigny pour observer une nouvelle pratique aquatique (le pump foil ??) et déguster une glace.
C’était aussi le 22 août et donc les 37 ans de Guillaume, fêtés simplement avec un bon gâteau au chocolat de chez Pan&Gatô.
Samedi, le beau temps est toujours là et c’est le jour pour une sortie matinale sur le lac et pédalo et canoë.
Point félin : nos chattes ont rejoint leur lieu de villégiature respectifs durant notre absence. Malo prend déjà ses aises chez Bertrand et Mikaël quand Loop colonise peu à peu le territoire de Rousseau chez Anne-Sophie et Julien.
Vendredi 15 août, c’est le grand départ ! Master chargé, maison rangée/nettoyée, on se lance à 10h tout pile sur l’A1, direction Féchy ! 9h plus tard, nous voici arrivés « à la maison ». Le Master loué doit être rendu le lendemain à Albertville : durant le diner on décide de faire le trajet Albertville – Lac d’Annecy…à vélo.
On décharge donc le Master le soir, et samedi matin c’est parti pour Albertville par les bords du lac d’Annecy, sous une météo superbe. Une fois le Master rendu, c’est parti pour 2h10, 38km et 300m de D+ (la première fois pour nous, avec des VTC). Malgré la vague de chaleur à l’oeuvre, le trajet se passe bien, sur un trajet composé à 95% de pistes cyclables.
On retrouve Luc à Doussard, les vélos sont chargés dans le Vito et c’est parti pour un déjeuner à Angon, au bord du lac d’Annecy, après un plongeon rafraichissant. Des vacances qui commencent très bien !
Le lendemain, aucune douleur après ces +2h de vélo. Il est l’heure d’aller récupérer le chouchou (Maël) à la gare de Lyon Saint-Exupéry, sur le trajet retour de Cavalaire, qu’il a fait accompagné de Flora qui rentrait à Paris. On est au complet !